Découvrez les lauréats régionaux des concours de création étudiante 2022-2023

« Jeune auteure, compositrice et interprète engagée. Des touches du clavier au son de ma voix, je tente de transmettre des émotions et mes valeurs. Voici une petite rétrospective de ma vie musicale…

J’ai toujours été passionnée par la musique : dès le plus jeune âge je chantais, dansais à tout va. Cependant, la première fois que j’ai compris que je voulais en faire mon métier c’est lors de mon tout premier concert : Tal au zénith de Toulouse. C’était en 2014, j’avais reçu comme cadeau d’anniversaire une place pour son concert. Ce dernier a allumé une flamme en moi qui depuis ne s’est jamais éteinte. 

Motivée, j’ai commencé la guitare vers mes 12 ans. J’ai pris des cours pendant 3 ans, ces derniers me permettant de gagner en assurance et d’accompagner ma voix. De là, j’ai commencé à composer des chansons avec un instrument, bien que j’écrivais déjà des textes avant. J’ai également découvert les premières scènes : les spectacles de musique de fin d’année. Pendant mon passage, j’ai compris à quel point savoir gérer son stress est important et je me suis convaincue que le plaisir devait et doit toujours passer avant tout ! J’ai aussi eu l’opportunité d’enregistrer pour la première fois dans un studio d’enregistrement : celui de mon professeur de guitare. C’était une très bonne expérience, me confortant dans l’idée que la musique est essentielle pour moi et que je souhaite me professionnaliser dans ce domaine. Au même moment, mes parents ont acheté un piano et j’ai commencé un apprentissage en autodidacte. J’enchaînais les reprises, dans le salon, en switchant entre grille d’accords et une photo du placé des doigts. Voici le secret de mon apprentissage… Fin collège j’ai débuté les cours de chant et cela a été une nouvelle révélation pour moi. Accompagnée de techniques vocales et de musiciens, c’est à ce moment-là que je me suis familiarisée avec la scène. Au lycée, j’ai changé de professeur de chant et ma voix a réellement évolué, avec un travail de respiration, de placement vocal : un vrai changement et une libération. C’est pendant mes années lycées que j’ai commencé à composer en piano/voix. Désormais, ça va faire bientôt un an que je participe à des scènes ouvertes, plus ou moins professionnelles. Le fait de déménager à Bordeaux pour mes études m’a donné un réel boost dans mon projet musical !! À présent, j’aime composer en français en abordant des sujets auxquels je suis sensible : les violences conjugales, la société, la nostalgie etc. J’écoute beaucoup de variété française et cela se reflète au travers de mes compositions. Maintenant, je travaille sur de nouvelles compositions, ces dernières vont me permettre d’étoffer mon répertoire. Aussi, je souhaiterais faire évoluer mon projet musical en produisant des enregistrements plus professionnels. »

Formé en 2016 dans la campagne bordelaise, Origine est un groupe de rock alternatif proposant avec maîtrise et énergie un son aussi élancé qu’incisif. Après un premier EP ‘Fragments’ le 30 octobre 2020, le groupe s’est produit sur la scène du Rocher de Palmer à l’occasion de la 5ème édition du Nouveau Festival le 19 mai 2021 et a été sélectionné pour représenter la Nouvelle-Aquitaine au tremplin Imagine Music Experience 2021 organisé par les JM France du 5 au 7 novembre 2021. Avec des influences venant à la fois des musiques alternatives et des musiques à textes, Origine ne cesse d’offrir des sonorités cathartiques et pleines de spontanéité. Un nouvel EP est en cours de réalisation.

Pour commencer, j’ai toujours eu un rapport étroit avec la musique même depuis petit. Même si ça n’a pas toujours été ma vocation j’en ai toujours fait peu importe mon âge. En même temps, je suis un peu né dedans avec une famille très artistique, surtout mon père qui est musicien et pratique un peu tous les instruments y compris la MAO. Mais à l’époque où je vivais avec mon père, je n’avais malheureusement pas encore l’envie de faire de la musique mon futur. Je me considère comme un homme de passion et à ce moment-là ma passion n’était pas la musique mais plutôt le sport. Je voyais la musique plus comme un loisir ou une aptitude que je ne montrais à personne. Cependant, vient la Terminale où il a fallu que je choisisse une orientation sur Parcoursup et ayant des doutes sur mon futur sportif j’ai envoyé ma candidature à la licence de musicologie à Montaigne. Et j’ai finalement choisi cette licence sur un coup de tête et ce fût la meilleure décision de ma vie.

Je rencontre mes meilleurs amis avec qui je forme un groupe de musique qui s’appelle web. Et grâce à ça déjà, je me rends compte de la beauté et l’amusement que j’ai à composer de la musique. Je réalise que je veux que la musique soit toute ma vie. Il y a peu de temps j’ai décidé de donner une certaine âme à mon art et c’est ce qui a donné l’artiste que je suis aujourd’hui. Dans mon groupe, j’avais déjà des influences rock, c’est vraiment un style qui me transperce et me procure beaucoup d’émotions à écouter et interpréter. J’ai donc remodelé tout ça à mon image pour en faire quelque chose de plus personnel.

J’ai eu l’occasion de faire pas mal de scènes avec mon groupe cependant depuis que je crée pour m’exprimer grâce à la musique, interpréter ma musique sur scène était mon objectif car partager mon univers, mes créations dont je suis fier, et surtout mes émotions devant un public est un sentiment que j’ai envie de connaître mais surtout j’adore la scène.
Voilà tout sur l’artiste Will Be. Je compte me développer un maximum musicalement car je suis une personne qui adore apprendre et toujours progresser. 

« Stabat Mater Furiosa est un texte dramatique écrit par Jean-Pierre Siméon, poète français, en été 1997, lors de son voyage au Liban. Témoin, en effet, du paysage de Beyrouth, ravagé par la guerre, il écrit en trois semaines ce monologue, une voix féminine qui s’insurge contre la guerre et plus précisément contre l’homme de guerre. Plaidoyer à la vie, c’est un cri de résistance à se tenir debout contre la violence, la guerre et les affres de ses conséquences. Son titre en relation avec le Stabat Mater Dolorosa, d’une mère en douleur impuissante face à l’agonie de son fils sur la croix, le Christ. C’est ici une mère en fureur qui affronte l’homme de guerre par « une prière noire », « une formule qui défait le monde » de sa « présence ». Un texte dont la force du verbe résonne dans une dimension saisissante, tellement des plus actuels. Un texte grave, d’une vérité accablante, qui éveille les consciences, tout en proposant aussi une ode à l’espérance par la pureté et la douceur de l’enfant. »

« Ma volonté était de créer une œuvre inspirée de faits réels historiques, tout en abordant deux pays qui me sont chères : Le Mexique, ma terre d’origine et la France, mon pays d’accueil. Après quelques recherches j’ai découvert une part importante de l’Histoire franco-mexicaine qui a immédiatement attiré mon attention : L’installation d’une colonie Française à Jicaltepec en 1833. A donc commencé un grand travail d’investigation pour comprendre les tenants de ce fait historique et l’adapter en une œuvre théâtrale. Mon intention n’était cependant pas de faire une pièce à but pédagogique, bien qu’elle puisse l’être par certains aspects. Mon objectif était de faire transparaître le contexte historique à travers le conflit qui anime les personnages, les objets anciens, la mention de personnalité de l’époque, les chansons ou encore le vocabulaire employé. L’histoire mexicaine, le féminisme et l’immigration sont les trois axes principaux de la pièce. Ils sont les lignes directrices qui traversent l’histoire et servent à transmettre des valeurs qui me sont chères et faire passer des messages. Les enjeux tels que les conditions des femmes, les conflits politiques et sociaux du Porfiriato et la situation particulière de la ville de Jicaltepec se sont greffés assez naturellement au récit. De plus, il me semble fondamental que le théâtre puisse inviter à la réflexion et susciter l’intérêt pour la diversité des cultures et des traditions des différents pays et je crois que cette pièce peut semer cette curiosité intellectuelle chez le spectateur. Il devient alors un participant actif en se questionnant sur ce qui l’a le plus touché dans la pièce, le plus révolté et le plus étonné. »